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Opinions

Vous ne serez peut-être pas d'accord

Le droit au blasphème

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Les derniers évènements m'invitent à réagir et à donner mon opinion.

D'abord il faut rappeler la motivation des terroristes, un peu trop vite présentés uniquement comme des fous furieux.

Il ne s'agissait pas pour eux de tuer et de se faire tuer pour le plaisir, mais de punir les auteurs d'un blasphème.

Je pense que la plupart des musulmans condamnent l'assassinat des journalistes du journal mais je pense aussi que la plupart des musulmans se sont sentis atteints par l'édition des dessins satiriques représentant le prophète. Certains pensent même qu'ils l'ont bien cherché.

Hommage à ceux qui sont morts pour la liberté

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La complexité de la fiscalité et ses causes

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1 La réglementation fiscale c'est très compliqué

 

La fiscalité est d'une effroyable complexité.

C'est un peu comme l'astrophysique.

Plus on apprend des choses, plus on se rend compte qu'il reste des choses à apprendre.

Les bons fiscalistes se reconnaissent à leur âge et leur humilité.

Le bon fiscaliste est vieux et sans prétention

Décodons le décodeur antilibéral

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J'ai lu cet été un article dans le supplément du Monde intitulé "le décodeur" et qui critique le concept libéral du jour de libération fiscale.

Le journaliste, Samuel Laurent indique :

"Comme chaque année, un certain nombre de média reprennent un concept importé des Etats-Unis, celui du "jour de libération fiscale". Un savant calcul qui doit permettre de distinguer le jour où l'on cesse de travailler pour l'Etat en payant taxes et impôts, pour enfin travailler pour soi. En pratique, il s'agit de calculer un taux de pression fiscale, puis de le ramener au nombre de jours de l'année. Et pour 2914, la date est tombée : le 28 juillet. Le problème, c'est que ce calcul est des plus critiquables. (…) Que la fiscalité française soit une des plus élevées en Europe est un fait indiscutable. Mais cet indice, lui l'est bien moins. En réalité, on donne ici une prime évidente à la privatisation : si c'est l'Etat qui gère ma retraite ou ma santé, elles rentrent dans l'indice. Si elles sont confiées au privé, elles ne comptent plus. Alors certes, je serai libéré plutôt de mon écot à l'Etat. Mais le reste de l'année, il me faudra payer, son mon argent libre, une entreprise pour m'assurer sur ma santé, une autre pour ma retraite, l'école de mes enfants, etc..

La conclusion. Importé des cercles libéraux américains, ce jour de libération fiscale qui dénonce la voracité de l'Etat connaît, sans surprise, un succès grandissant Il se fonde pourtant sur un postulat très discutable, ne précisant jamais que l'Etat ne fait pas que prendre l'argent, il le rend aussi. En 2012 l'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) rappelait que, une fois les transferts sociaux (allocations et aides diverses) déduits, le taux net de prélèvements obligatoires est de 17 % en France. Un chiffre remarquablement stable depuis 1959."

Moi Président ou mes propositions de réformes structurelles

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La France connaît une période difficile au plan politique.

Ce qui est frappant selon moi c'est que la France a besoin de faire certaines réformes mais il est très peu probable que les réformes nécessaires soient faites dans les prochains mois ou même les prochaines années.

A vrai dire, cela fait très longtemps que la France a besoin d'une remise à plat de son régime social qui, dans l'état actuel, encourage l'assistanat et les situations acquises ; mais au fond personne ne le demande.

Presque tous les français bénéficient de toute sorte d'avantages ou de privilèges et personne ne veut les perdre. Les réformes sont bonnes à condition que ce soit les avantages des autres qui soient remis en cause.

La France est devenue depuis longtemps un régime social féodal avec un grand nombre de petits fiefs aux mains d'une kyrielle de petits barons. Chacun défend ardemment son fief comme l'avait déjà analysé François de Closet dans son livre intitulé "Toujours plus". Son analyse reste toujours vraie aujourd'hui.

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Le Conseil Constitutionnel a très justement censuré le projet gouvernemental consistant à accorder une remise de cotisations sociales aux petites salaires dans sa décision n° 2014-698 du 6 août 2014.

Le juge s'appuie directement sur la notion de cotisation sociale. La cotisation sociale doit financer une prestation. Si une personne est exonérée de toute cotisation, à quel titre peut-elle être considérée comme un assuré ?

Il revient à l'impôt, et non aux cotisations sociales, d'organiser la répartition équitable entre les citoyens des charges publiques et du coût de la solidarité.

Cette question est centrale selon moi car je pense qu'il faut revoir le régime de sécurité sociale, notamment pour éviter cette confusion entre assurance et solidarité qui le caractérise et qui génère des abus, comme celui du régime des intermittents du spectacle, et une mauvaise gestion générale du système.

Malheureusement les syndicats professionnels qui gèrent le régime social sont très hostiles à cette conception et souhaitent maintenir la confusion entre assurance et solidarité.

Je n'ai plus de dentiste

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L'autre jour j'avais rendez-vous chez ma dentiste.

Rien de grave, rassurez-vous.

Mais elle m'a annoncé qu'elle cessait d'exercer son activité libérale et qu'elle allait travailler dans un dispensaire comme dentiste municipal.

Elle m'a expliqué que, selon elle, il n'était plus possible d'exercer l'activité de dentiste libéral honnêtement.

En effet, la sécurité sociale impose aux dentistes des tarifs très bas pour les soins courants de sorte qu'il est impossible pour un dentiste de gagner sa vie correctement en faisant des soins courants.

Pour gagner sa vie, le dentiste doit faire des couronnes et d'autres soins exceptionnels.

Le problème est que les soins exceptionnels sont rarement nécessaires. D'après ma dentiste, la fréquence normale des soins exceptionnels n'est pas suffisante pour permettre aux dentistes de gagner leur vie.

La solution pour les dentistes est donc de multiplier, parfois artificiellement, les soins exceptionnels.