La mauvaise nouvelle c'est l'augmentation prochaine des impôts.
Il est encore un peu temps pour jouer au Nostradamus fiscal mais je vais le faire quand même.
Aujourd'hui tous les Etats se sont engagés dans des plans de dépenses délirants pour faire face à l'épidémie mais aussi pour éviter la faillite de l'économie.
Cela est parfaitement légitime mais la question est : qui va payer ?
Ceux qui croient que l'argent tombe du ciel (par hélicoptère) se trompent.
Les dettes de l'Etat devront être remboursées et il faudra pouvoir donner confiance aux prêteurs, même si certains croient qu'un Etat peut faire faillite sans problème.
Donc il faudra trouver des ressources et donc il faudra augmenter les impôts de manière significative.
Il est possible de prévoir déjà une hausse de l'impôt sur le revenu et/ou des contributions sociales.
Bien sûr l'impôt sur la fortune et les droits de succession vont être fortement majorés.
Le virus va permettre à l'Etat français d'accroitre son emprise sur la société en invoquant la nécessité des investissements publics, notamment dans le domaine de la santé. Mais en fait l'Etat ne va pas investir dans les services publics.
En effet, le mouvement de victimisation généralisée des groupes sociaux va continuer d'augmenter dans les années à venir. Donc le régime d'assistanat va augmenter, ce qui implique encore de nouveaux impôts. l'Etat français d'aujourd'hui ne subsiste qu'en distribuant des titres et des rentes au bon peuple, comme Louis XIV à ses courtisans. Mais du coup, il faudra faire des économies et les services publics vont être à nouveau sacrifiés.
En tant qu'avocat fiscaliste, j'ai de quoi me réjouir.
En tant que citoyen, je pense qu'il faudrait plutôt mettre un terme à l'assistanat et réserver les fonds publics à l'aide aux personnes (vraiment) démunies et à l'amélioration des services publics.
Et la bonne nouvelle ?
Je pense que l'épidémie aura pris fin le 14 juillet et qu'il faut déjà penser au défilé.
Mes suggestions sur les participants au défilé :
Au premier rang les caissières de monop et des boulangeries.
Puis le personnel médical et le personnel des EPHAD (s'il en reste).
Le soir un grand bal avec embrassades obligatoires (contrôlées par un formulaire spécial).