Cela permet d'éviter tous les problèmes liés à l'investissement direct de particuliers dans des résidences hôtelières (voir mes notes sur les fonds de concours, les tromperies sur les rendements, les faillites des exploitants, la question des lots de services, etc.). Cela offre à l'investisseur un investissement mutualisé. Il ne met pas son argent dans une seule résidence. Cela permet d'avoir une bien plus grande facilité pour revendre son placement.
Sur un plan fiscal, la mise en œuvre de la transparence fiscale n'a toutefois rien d'évident.
Le texte prévoit que chaque investisseur pourra bénéficier d'une déduction de l'amortissement comme dans une location meublée classique.
Rien n'est dit sur l'éventuelle application de l'article 39 C qui limite cette déduction.
En revanche il est prévu que, en cas de vente des parts, l'amortissement soit fiscalement réintégré dans le calcul de la plus-value, de la même façon que si un immeuble était vendu.
Le texte prévoit notamment que la vente des parts du fonds relève du régime des plus-values immobilières privées si l'investisseur est LMNP et des plus-values professionnelles si c'est un LMP, ce qui est logique.
Selon moi, les revenus du fonds devraient rentrer dans la sous-catégorie des LMNP pour les détenteurs de part qui n'ont pas la qualité de LMP. De cette matière, ces détenteurs pourraient par exemple imputer le profit réalisé par le fonds sur un déficit LMNP.
Il convient d'attendre les précisions qu'apportera la doctrine administrative lorsque les services fiscaux commenteront ce nouveau dispositif.