En général, la réponse est la suivante : pour les biens détenus depuis longtemps, le régime du LMNP est plus favorable ; pour les biens détenus depuis peu, le régime du LMP est souvent plus intéressant.
En effet, pour les biens anciens, le régime LMNP permet souvent une absence totale de taxation de plus-value, en rappelant qu'aucune cotisation sociale n'est due.
Pour les biens détenus depuis peu, le régime du LMP des plus-values professionnelles peut être intéressant, malgré l'assujettissement aux cotisations sociales. En effet ces cotisations sont peu élevées si le bien a donné lieu à peu d'amortissement alors que par ailleurs, en impôt sur le revenu, il est souvent possible de bénéficier de l'exonération de l'article 151 septies, sous réserve d'être LMP depuis 5 ans et d'avoir un chiffre d'affaires inférieur à 90 K€ sur la moyenne des deux années antérieures.
Mais attention : le timing des ventes doit être bien maîtrisé.
Par ailleurs, chaque cas est particulier et il peut y avoir des exceptions. Par exemple, les vieux LMP (même les gros vieux) peuvent être exonérés dans certains cas de la plus-value à long terme, qui est souvent la seule plus-value significative pour les vieux et qui n'est pas assujettie aux cotisasions sociales.
Il faut donc faire faire des simulations par un (vrai) expert du sujet,
genre un avocat fiscaliste qui serait en mode "je me consacre à 100 % au régime du meublé"
(pour parler comme les jeunes).