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Défiscalisation

Démêlez les noeuds de la fiscalité
Duvaux Paul

Duvaux Paul

Le meublé touristique est mal vu et certains parlementaires voudraient bien supprimer certains de ses avantages fiscaux. Ici c'est le régime de l'abattement de 71 % du meublé classé qui est visé. Dans ce cas refus du gouvernement.

Cela fait longtemps qu'il y a des fake news sur un possible crash bancaire.

Sur internet, ceux qui vendent des placements font des pub où ils commencent par dire qu'une faillite financière mondiale est possible (à cause de l'endettement des états) et que, en cas de faillite, la garantie bancaire sera limitée et que les fonds situés sur les comptes courants seront bloqués ou même ponctionnés. Discours identique sur l'assurance-vie.

C'est faux à 95 %.

Il y a déjà eu une quasi faillite de banque en France, c'était le Crédit Lyonnais en 1993 et c'est le Trésor Public qui a pris en charge les dettes à 100 %.

La Grèce a virtuellement fait faillite en 2015, les comptes bancaires grecs ont été bloqués un temps mais tout est redevenu normal.

En France, le risque de faillite des banques et des compagnies d'assurance-vie est nul, car le Trésor Public fera toujours la couverture. Le risque de faillite de la France est nul, sauf fin du monde, guerre nucléaire mondiale, etc.

Bon, cela dit, si vous n'êtes pas convaincu et si vous cherchez une solution à tous les problèmes, prenez un peu de chloroquine.

La donation rémunératoire est une catégorie assez étonnante et méconnue. Son intérêt est l'absence de toute taxation, que ce soit en impôt sur le revenu ou en droits de donation.

Sur cette question, quand ils sont intérrogés, les agents de l'URSSAF répondent de la façon suivante :

vendredi, 12 août 2022 15:43

L'aide covid et le régime du 39 C

Faut-il prendre en compte l'aide COVID dans le calcul du 39 C ?

Non selon moi car le texte légal évoque seulement les loyers et les subventions ne sont pas des loyers.

Donc par exemple, en absence de loyers, tous les amortissements sont reportables au titre du régime de l'article 39 C.

jeudi, 28 juillet 2022 07:35

Peut-on être avocat et LMP ?

Ne faut-il pas interdire aux avocats d'être des loueurs en meublé professionnels (LMP) ?

Ce n'est pas mon avis.

Dans une décision récente du 22 juin 2022 reprise ci-après, la cour de cassation rappelle qu'un locataire risque la résiliation du bail s'il sous-loue sans l'accord du bailleur.

Comment être un riche propriétaire immobilier et échapper aux impôts ?

Investir dans la parahôtellerie renforcée.

L'idée est de profiter de tous les avantages fiscaux d'une véritable entreprise, alors même que l'investissement est immobilier.

Les propriétaires immobiliers sont les vaches à lait de la fiscalité. Ils paient un impôt sur le revenu élevé sur les loyers. Ils doivent aussi payer des prélèvements sociaux à 17,2 % sur ces loyers. Ils paient aussi l'impôt sur la fortune et, quand ils décèdent, des droits de succession importants.

Au total la fiscalité de l'épargnant immobilier lui fait perdre l'intérêt de son placement.

Y-a-t-il un moyen d'investir dans l'immobilier et d'échapper aux principaux impôts ? Oui grâce à un investissement parahôtelier, mais à condition que ce soit de la "parahôtellerie renforcée".

Le confinement n'est pas un motif pour le commerçant, locataire d'un bail commercial, de ne pas payer ses loyers aux propriétaires.

C'est ce qui vient d'être jugé par la cour de cassation dans 3 décisions.

C'est une décision très importante pour tous les propriétaires des appartements dans les résidences de tourisme qui ont été confrontés à des impayés des exploitants.

Le Tribunal administratif de Poitiers vient une nouvelle fois de condamner l'Etat dans une affaire d'aide COVID refusée à un meublé de tourisme au prétexte qu'il avait la qualité de LMNP (décision du 24 juin 2022 n° 2100574).

Selon moi, ceux qui ont remboursé à tort cette aide peuvent agir en justice contre l'Etat pour faute et en demander la restitution. De même ceux qui ont demandé l'aide et qui ont essuyé un refus doivent agir en justice pour la demander en faisant valoir une faute de l'Etat du fait de la publication d'une FAQ illégale. A ce jour, le Conseil d'Etat ne s'est pas encore prononcé.